Diagonale, 1992
Pierres, sérigraphie
2380 x 710 cm
Munich, Bayerstrasse 34, Foyer
L’existence, dans l’univers, de l’homme, être pensant, rien de moins : tel est le thème que s’est assigné Chihiro Shimotani (*1934 Sakurai, JP), artiste conceptuel. Né au Japon, l’artiste a fait de multiples séjours en Allemagne et en Europe et s’est ainsi acquis une connaissance de civilisations très diverses. Il cherche à transposer dans un langage visuel des notions philosophiques telles que le caractère éphémère de la condition humaine. L’écriture est pour lui le moyen privilégié pour communiquer la connaissance qu’il a de la condition humaine. Dans l’œuvre simplement intitulée Diagonale (1992), Shimotani trouve un moyen original pour dire la finitude de l’homme, être pensant. Un lit de gros galets de rivière est traversé sur toute sa longueur par une diagonale composée de galets sectionnés en deux, sur le plan de coupe desquels l’artiste a imprimé, moyennant un procédé sérigraphique, des coupures de journaux du monde entier. Lorsque le spectateur s’éloigne du point de vue qui lui permet d’apercevoir ces surfaces couvertes d’imprimés, c’est comme si les pierres avalaient ces informations rapidement dépassées. Shimotani fait de la pierre le symbole de la durée et des coupures de journaux celui du caractère éphémère de la vie humaine, par opposition à la permanence de la nature. En préférant cacher son message dans la pierre plutôt que de l’afficher de façon manifeste, l’artiste crée un espace propice à la méditation qui encourage le spectateur à davantage s’ouvrir à la perception de sa condition d’être humain.
Diagonale, 1992
Pierres, sérigraphie
2380 x 710 cm
Diagonale, 1992
Pierres, sérigraphie
2380 x 710 cm
Diagonale, 1992
Pierres, sérigraphie
2380 x 710 cm
Laterne I + II, 2004
Granite, dispositif lumineux
140 x 140 x 90 cm, 90 x 140 x 140 cm
Munich, Bayerstrasse 115
L’existence, dans l’univers, de l’homme, être pensant, rien de moins : tel est le thème que s’est assigné Chihiro Shimotani (*1934 Sakurai, JP), artiste conceptuel. Né au Japon, l’artiste a fait de multiples séjours en Allemagne et en Europe et a ainsi acquis une connaissance de civilisations très diverses. Il cherche à traduire en langage visuel des notions philosophiques liées à son thème primordial. Ce faisant, il prend grand soin de toujours choisir des matériaux en harmonie avec son propos ; ainsi l’évaporation de l’eau lui permet de traiter le thème de l’éphémère, la terre sur laquelle il imprime des écrits, de questions se rapportant à l’existence humaine sur terre. L’écriture est pour lui le moyen privilégié pour communiquer la connaissance qu’il a de la condition humaine. Dans le cas de son œuvre Laternen (Lanternes) (2004) toutefois, on ne trouvera aucune de ces deux marques caractéristiques : Shimotani renonce à reproduire de l’écrit et donne à la pierre une forme qui est à l’opposé de sa forme naturelle. On a affaire à des feuilles légèrement ondulées qui semblent flotter les unes sur les autres, se touchant à peine. La fragilité de ces sculptures est soulignée par l’éclairage qui fait ressortir les espaces intermédiaires. Shimotani renvoie ici directement à une œuvre en papier créée peu auparavant, et dont l’aspect visuel est très semblable, Keiner soll schlafen, (Turandot) (2003), qui est une référence au fameux air Nessun dorma (Que personne ne dorme !) du prince Kalaf dans l’opéra Turandot de Giacomo Puccini. En transposant une même invention formelle dans un autre matériau, il confère à sa sculpture permanence et durabilité, sans rien retrancher de sa fragilité ni de sa légèreté.
Laterne I+II, 2004
Granite, dispositif lumineux
140 x 140 x 90 cm, 90 x 140 x 140 cm
Laterne I+II, 2004
Granite, dispositif lumineux
140 x 140 x 90 cm, 90 x 140 x 140 cm
Laterne I+II, 2004
Granite, dispositif lumineux
140 x 140 x 90 cm, 90 x 140 x 140 cm
Laterne I+II, 2004
Granite, dispositif lumineux
140 x 140 x 90 cm, 90 x 140 x 140 cm